samedi 8 septembre 2007

Histoire d'accents


On aime l'accent québéquois parce qu'il est chantant et joyeux mais quand on est en face d'un conducteur de taxi à Hull, c'est une autre histoire et les amis, quelle peine à le comprendre, ce si bel accent ! Alors on s'entraine en allant sur le très populaire site des têtes à clac pour s'entraîner.

D'ailleurs, pour ceux qui connaissent, sachez que cela devient un vrai petit business au Canada! Je peux m'occuper des commandes de t-shirts au cas où, ...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un peu faible, les têtes à claque, du point de vue vocabulaire franco-Québécois... je te recommande plutôt, outre l'intégrale des Cowboys Fringants, l'intégrale des Colocs, de Mononc' Serge, de Loco Locass, et quelques Trois Accords et autres Marmottes Aplaties pour la couleur...

Pis d'abord, le franco-québécois, c'est pas difficile quand tu sais qu'on mot que tu ne comprends pas peut être :
- un archaïsme français (mais bon, huitante, nonante, c'est aussi des archaïsmes)
- un reste de parler normand ou poitevin (cf la tournure en "c'est-tu", cousine du "c'est-y" normand...
- une traduction littérale de l'anglais
- une francisation phonétique de l'anglais (toune, ben du fonne etc.)
- une création inédite (cf. dépanneur, par exemple)

... mais le piège principal, c'est les faux amis, à savoir les mots qui n'ont pas le même sens en français universel et en franco-québécois : gosses, boules, foufounes, sont les plsu connus, mais y'a aussi bibettes, et même "plusieurs" est piègé...

J'te souhaite ben du fonne, ma cousine,, dans l'exploration du franco-québécois, pt'êt' bin la variété de français la plus vivante et la plsu ludique qui soit !